(Numéro 27 - Cyberdiffusion du 13-05-2001)

LE MOT DE LA SEMAINE EST :  Etudiant

Pour souhaiter bon courage à tous ceux qui passent des examens en ce moment ou dans les deux mois qui viennent.
"Heureux l'étudiant qui, comme la rivière, peut suivre son cours sans quitter son lit."
(anonyme)
"L'ennui naquit un jour de l'université."
(Balzac)
A force de passer des examens, j'ai fini par me convaincre que la grande supériorité de l'examinateur est d'être du bon côté de la table.
(Edouard Herriot)
 
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LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : Guerre
Encore de nombreuses réponses cette semaine. Je ne peux en citer que quelques-unes. Les autres sont stockées dans mon grenier et ressortiront à la première occasion. J'ai retenu aujourd'hui un très beau passage de GUERRE et PAIX et deux citations plus frivoles.

"... et la guerre commença, c'est à dire un événement contraire à la raison et à la nature humaine. Des millions d'hommes commirent les uns à l'égard des autres plus de forfaits - mensonges, trahisons, vols, émissions de fausse monnaie, pillages, incendies et meurtres - que n'en contiennent depuis des siècles tous les tribunaux du monde, cependant qu'au cours de cette même période, les hommes coupables de ces crimes ne les considéraient pas comme des crimes."
(Léon Tolstoï - Guerre et Paix) envoi de Thibault M. de Dôle
"La guerre c'est comme la chasse, mais, à la guerre, le lapin tire."
(Charles de Gaulle) envoi de Suzanne T. d'Amiens
"L'ennemi est con, il croit que c'est nous l'ennemi alors que c'est lui."
(Pierre Desproges)
 
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ET POUR FINIR
L'ennemi

Ennemi sanguinaire, bête de cauchemar,
Je t'entends, Ô misère, enfouie dans mon plumard.
Que ne t'ai-je tué des centaines de fois ?
Tous les ans, chaque été, rien ne t'arrêtera ?

Combien de blessures m'as-tu donc infligées ?
Combien de nuits blanches m'as-tu donc fait passer ?
Te revoilà encore, j'entends ton affreux cri,
Moi qui te croyais mort, naïve que je suis !

Ce soir encore, je dois t'affronter, te tuer.
Tu tournes autour de moi, puis cesses de bouger.
Enfin je t'aperçois, là, dans l'obscurité,
Je me jette sur toi, mais tu m'as échappé.

Ah! Immonde ennemi ! Cela fait bien dix fois
Que je te rate ainsi; mais ç'en est fait de toi !
Tu me fixes, immobile, je te regarde, puis,
D'un mouvement agile, hop ! je t'anéantis.

Mais en te regardant, cadavre disloqué,
Je sais, oui, je comprends que je n'ai pas gagné
Et que tu reviendras, ennemi diabolique,
Peut-être demain... Ah! Salop'rie de moustique !

BONNE SEMAINE



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