(Numéro 106 - Cyberdiffusion du 13-04-2003)

LE MOT DE LA SEMAINE EST :  "modestie"






"Ma modestie est grande. Quand elle se hausse sur les pointes, elle arrive presque au nombril de mon orgueil."
Paul Valéry (1871-1945) - Cahiers

"La fausse modestie, c’est déjà très bien."
Jules Renard (1864-1910) – Journal

"A la fin de la partie , le Roi et le Pion retournent dans la même boîte. "
anonyme

le mot | les échos| pour finir | post-scriptum
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : "vitesse"

"Quand on ne sait pas où on va, la vitesse du déplacement ne compte plus.
Cees Nooteboom - L'histoire suivante

"La vitesse de la lumière est supérieure à celle du son, c'est pourquoi bien des personnes sont brillantes jusqu'à ce qu'elles ouvrent la bouche."
Anonyme – envoi de Jacky S.

ET POUR FINIR
The american way of life.
Un banquier américain se promène au bord de l'eau dans un petit village côtier mexicain.
Il est à peine midi, un bateau rentre au port, contenant plusieurs thons.
L' Américain complimente le pêcheur mexicain sur la qualité de ses poissons, et lui demande :
- Combien de temps ça a pris pour pêcher ces poissons ?
- Pas très longtemps, répond le Mexicain.
- Mais pourquoi n'êtes-vous pas resté plus longtemps pour en capturer plus ? Demande le banquier.
- Parce que ces quelques poissons suffiront à subvenir aux besoins de ma famille.
- Et que faites-vous le reste du temps ?
- Je fais la grasse matinée, je pêche un peu, je joue avec mes enfants, je fais la sieste avec ma femme... Le soir, je vais au village, voir mes amis, boire de la tequila, jouer de la guitare... Une vie bien remplie, quoi !
L'Américain l'interrompt :
- Je peux vous aider. Vous devriez commencer par pêcher plus longtemps, et avec les bénéfices dégagés, vous pourriez vous acheter un plus gros bateau. Avec l'argent que vous rapporterait ce bateau, vous pourriez en acheter un second, et ainsi de suite jusqu'à ce que vous possédiez une flotte de chalutiers. Au lieu de vendre vos poissons à un intermédiaire, vous pourriez négocier directement avec des grossistes, et même créer une marque de poissons. Vous pourriez alors quitter votre petit village pour Mexico City, Los Angeles, puis peut-être New York, d'où vous dirigeriez vos affaires...
Le Mexicain demande alors :
- Combien de temps ça prendrait ?
- Quinze à vingt ans, répond le banquier.
- Et après ?
- Après, c'est la que ça deviendrait intéressant, répond l'Américain en souriant. Quand le moment serait venu, vous pourriez introduire votre société en bourse, et vous gagnerez des millions !
- Des millions ?
- Mais après ?
- Après, vous pourriez prendre votre retraite, habiter dans un petit village côtier, faire la grasse matinée, pêcher un peu, jouer avec vos enfants, faire la sieste avec votre femme et passer vos soirées à boire de la téquila et à jouer de la guitare avec vos amis...

POST-SCRIPTUM

Aimer, c'est risquer le rejet.
Vivre, c'est risquer de mourir.
Espérer, c'est risquer le désespoir.
Essayer, c'est risquer l'échec.
Risquer est une nécessité.
Le plus grand des dangers, c'est de ne pas risquer.
D'être enchaîné dans ses certitudes comme un esclave.
Seul celui qui ose risquer est vraiment libre !


Prentice Hall
"Help For The Helpers"
BONNE SEMAINE



continuer avec : "psychanalyse"
continuer avec : "grandeur"
continuer avec : "génie"

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