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MOT DE LA SEMAINE |
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Poésie : Temps |
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Guillaume Appollinaire Charles Baudelaire Cioran Jorge Luis Borges Lamartine Pierre Reverdy Guiseppe Ungaretti |
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des mots des lettres du temps des riens cadeau pour rien cadeau du temps. Le temps de quoi ? Le temps de vivre. La vie c'est quoi ? Des riens, des bribes bribes de souvenirs pensées en voilà une si peu que rien. Auteur non identifié
Des feuilles Qu'on foule, Un train Qui roule, La vie S'écoule. Guillaume Appolinnaire
alcools - automne malade
Rien n'égale en longueur les boiteuses journées, Quand sous les lourds flocons des neigeuses années L'ennui, fruit de la morne incuriosité, Prend les proportions de l'immortalité. Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal - Spleen
HORLOGE ! Dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit :"Souviens-toi ! ( .. ) Souviens-toi que le Temps est un joueur avide Qui gagne sans tricher, à tout coup ! C'est la loi. Le jour décroît; la nuit augmente; souviens-toi! La gouffre a toujours soif; la clepsydre se vide."br> Charles Baudelaire
Les Fleurs du Mal - L'horloge Ma mission est de tuer le temps Et la sienne de me tuer à son tour. On est à l'aise entre assassins… Cioran
Regarder la rivière qui est de temps et d'eau et se souvenir que le temps est une autre rivière, savoir que nous nous perdons comme la rivière et que les visages passent comme l'eau. Jorges Luis Borges
(...) Un soir, t'en souvient-il ? nous voguions en silence ; On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux, Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence Tes flots harmonieux. Tout à coup des accents inconnus à la terre Du rivage charmé frappèrent les échos ; Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère Laissa tomber ces mots : « Ô temps, suspends ton vol ! et vous, heures propices, Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices Des plus beaux de nos jours (...) Aimons donc, aimons donc ! de l'heure fugitive, Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port, le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons ! (...) Lamartine
Méditations poétiques - Le lac (...) Quand le pas du marcheur sur le cadran qui compte règle le mouvement et pousse l'horizon Tous les cris sont passés tous les temps se rencontrent Et moi je marche au ciel les yeux dans les rayons Il y a du bruit pour rien et des noms dans ma tête Des visages vivants Tout ce qui s'est passé au monde Et cette fête Où j'ai perdu mon temps Pierre Reverdy (1889-1960)
Sources du vent - Chemin tournant Seule la nuit est mon amie. Et les heures passées en sa compagnie, instant après instant, ne seront jamais vaines. Giuseppe Ungaretti
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