LE MOT DE LA SEMAINE





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Perles Renault Assistance
"Two cows"
Les rameurs de l'ENA
"Vous voyez tous ces boutons"....
"Un jour un vieux professeur.."
"Il était une fois, une île.."

"J'ai reçu un coup de fil d'un collègue.."
"Un petit garçon demande à sa mère.."
Histoires vraies
"Deux hommes, gravement malades,.."
Une histoire de marteau
"La distance entre deux rails de chemin de fer ..."


Perles Renault assistance :

J'ai la garantie, j'ai ma carte sur moi et pourtant je suis en panne. Je ne comprends pas !

Pourriez-vous m'envoyer un dépanneur pour qu'il voit si c'est la peine qu'il vienne ?

Client : Je vous appelle d'une cabine. J'ai ma voiture qui est restée a l'extérieur.
Standard : Avez-vous la plaque d'immatriculation ?
Client : Ah non ! Non! Elle est toujours sur la voiture.

Vous pouvez m'envoyer un dépanneur pour enlever le chêne qui est tombé sur ma voiture ?

Standard : - Vous avez quel modèle de voiture, s'il vous plait ?
Client (un peu énervé) : Une merde !
Standard (prudent) : Euh... S'agirait-il d'une Renault ?
Client : Qu'est-ce que je viens de vous dire ? !!!!

Ma voiture ne me parle plus.

Ma voiture vient de fumer. Depuis, elle refuse d'avancer.(c'est sans doute un problème de joint)

Je vous rappelle, la voiture vient de se dépanner toute seule.

Je voudrais réserver pour un dépannage (on n'est jamais trop prudent !)





Two cows
A CHRISTIAN DEMOCRAT: You have two cows. You keep one and give one to your neighbour.

A SOCIALIST: You have two cows. The government takes one and gives it to your neighbour.

A REPUBLICAN: You have two cows. Your neighbour has none. So what?

A DEMOCRAT: You have two cows. Your neighbour has none. You feel guilty for being successful. You vote people into office who tax your cows, forcing you to sell one to raise money to pay the tax. The people you voted for then take the tax money and buy a cow and give it to your neighbour. You feel righteous.

A COMMUNIST: You have two cows. The government seizes both and provides you with milk.

A FASCIST: You have two cows. The government seizes both and sells you the milk. You join the underground and start a campaign of sabotage.

DEMOCRACY, AMERICAN STYLE: You have two cows. The government taxes

CAPITALISM, AMERICAN STYLE: You have two cows. You sell one, buy a bull and build a herd of cows.

BUREAUCRACY, AMERICAN STYLE: You have two cows. The government takes them both, shoots one, milks the other, pays you for the milk, then pours the milk down the drain.

AN AMERICAN CORPORATION: You have two cows. You sell one, and force the other to produce the milk of four cows. You are surprised when the cow drops dead.

A FRENCH CORPORATION: You have two cows. You go on strike because you want three cows.

A JAPANESE CORPORATION: You have two cows. You redesign them so they are an eleventh the size of an ordinary cow and produce twenty times the milk.

A GERMAN CORPORATION: You have two cows. You reengineer them so they live for 100 years, eat once a month and milk themselves.

AN ITALIAN CORPORATION: You have two cows but you don't know where they are. You break for lunch.

A RUSSIAN CORPORATION: You have two cows. You count them and learn you have five cows. You count them again and learn you have 42 cows. You count them again and learn you have 12 cows. You stop counting cows and open another bottle of vodka.

A MEXICAN CORPORATION: You think you have two cows, but you're not sure where they are. you'll look for them tomorrow.

A SWISS CORPORATION: You have 5000 cows, none of which belongs to you. You charge for storing them for others.

A BRAZILIAN CORPORATION: You have two cows. You enter into a partnership with an American corporation. Soon you have 1000 cows and the American corporation declares bankruptcy.

AN INDIAN CORPORATION: You have two cows. You worship them.

A TALIBAN ORGANIZATION: You have two cows. You load them up with explosives and herd them onto your neighbour's property where you blow them up. Your neighbour dies. You starve to death. "



Les rameurs de l'E.N.A.

En 1994 eut lieu un challenge d'aviron entre l'équipe des rameurs de l'E.N.A. et ceux d'une université de province.
Les rameurs de l'université brillèrent dès le départ et arrivèrent avec une heure d'avance sur l'équipe énarque.
De retour dans les locaux de l'E.N.A. un Comité Consultatif se réunit pour analyser les raisons d'un résultat aussi déconcertant. Ses conclusions furent les suivantes :
1.        L'équipe universitaire était formée d' 1 chef d'équipe et de 10 rameurs.
2.        L'équipe de l'E.N.A. était constituée d' 1 rameur et de 10 chefs d'équipe.

La décision fut laissée à la Sphère de Planification Stratégique qui adopta, pour l'année suivante, une réforme importante dont les effets devaient se faire sentir à tous les niveaux de la compétition.

En 1995, lors du départ du nouveau challenge, l'équipe universitaire reprit une fulgurante avance. Cette fois-là, l'équipe énarque arriva avec deux heures de retard.

Analysant les résultats, le Comité de Consultatif rendit les conclusions suivantes : Dans l'équipe universitaire, il y avait 1 chef et 10 rameurs.
L'équipe de l'E.N.A., suite aux réformes, comprenait : 1 chef d'équipe, 2 assistants au chef d'équipe, 7 chefs de section, 1 rameur.

La conclusion du Comité fut lapidaire : " Ce rameur est un bon à rien ".



"Vous voyez tous ces boutons" me dit le chef.
"Celui-là, le bleu sur la gauche, quand le ministre entrera, vous appuierez dessus. La Marseillaise éclatera. La musique terminée, vous presserez sur le bouton vert pour les acclamations, vivats et bravos. Et avec prudence (une prudence infinie), une légère pression à peine esquissée sur le bouton rouge vous donnera quelques cris hostiles, pour la vraisemblance. Le bouton noir, si vous appuyez légèrement comme cela, retirera le chapeau du ministre et son par-dessus. Puis un effleurement sur le bouton blanc le brossera. A ce moment, n'oubliez pas le bouton gris amenant le fauteuil juste sous le séant du ministre. Un coup, un seul, sur le bouton rose, et le ministre s'assoira. Vous avez compris?

Ce n'était pas bien difficile. J'inclinais affirmativement la tête. Puis nous allâmes déjeuner copieusement.

De retour devant le tableau de bord, je m'étonnai de l'instabilité des boutons de commande, que j'avais quittés une heure auparavant en parfait repos. Tout dansait sous mes yeux. Essayant de me remémorer les instructions du chef, je m'entraînais à poser les doigts sur chacun des boutons dans l'ordre indiqué. Mais, par un curieux phénomène, visant l'un, c'était l'autre que j'atteignais. L'heure de commencer sonna.

L'entrée du ministre, je ne sais pourquoi, fut saluée par une bordée d'injures grossières et de coups de sifflet. Quelques coups de feu furent tirés, je crois m'en souvenir. Une Marseillaise à peine murmurée semblait vouloir se faire entendre du fond de la salle. Du banc des notabilités ecclésiastiques les jurons les plus gras semblaient sortir. Quelques bons coups de brosse eurent vite raison de la fureur du ministre qui vint s'affaisser complètement au pied des tribunes sous le poids du fauteuil, tandis que la brosse s'acharnait sur lui. Alors qu'il gémissait, lentement, dans un style impeccable, une machine le débarrassa de son chapeau et de tous ses vêtements.
Boris Vian




Un jour, un vieux professeur de l'École nationale d'administration publique (ENAP) fut engagé pour donner une formation sur la planification efficace de son temps à un groupe d'une quinzaine de dirigeants de grosses compagnies nord-américaines.

Ce cours constituait l'un des cinq ateliers de leur journée de formation. Le vieux prof n'avait donc qu'une heure pour sa matière.

Debout, devant ce groupe d'élite (qui était prêt à noter tout ce que l'expert allait enseigner), le vieux prof les regarda un par un, lentement, puis leur dit :
- " Nous allons réaliser une expérience."
De dessous la table qui le séparait de ses élèves, le vieux prof sortit un immense pot d'un gallon (pot de verre de plus de 4 litres) qu'il posa délicatement en face de lui. Ensuite, il sortit environ une douzaine de cailloux à peu près gros comme des balles de tennis et les plaça délicatement, un par un, dans le grand pot.

Lorsque le pot fut rempli jusqu'au bord et qu'il fut impossible d'y ajouter un caillou de plus, il leva lentement les yeux vers ses élèves et leur demanda :
-" Est-ce que ce pot est plein ?"
Tous répondirent : " Oui"
Il attendit quelques secondes et ajouta : " Vraiment? ".
Alors, il se pencha de nouveau et sortit de sous la table un récipient rempli de gravier. Avec minutie, il versa ce gravier sur les gros cailloux puis brassa légèrement le pot. Les morceaux de gravier s'infiltrèrent entre les cailloux... jusqu'au fond du pot.

Le vieux prof leva à nouveau les yeux vers son auditoire et redemanda : " Est-ce que ce pot est plein? ".
Cette fois, ses brillants élèves commençaient à comprendre son manège.
L'un d'eux répondit: " Probablement pas ! ".
-" Bien ! " répondit le vieux prof. Il se pencha de nouveau et cette fois, sortit de sous la table une chaudière de sable.
Avec attention, il versa le sable dans le pot. Le sable alla remplir les espaces entre les gros cailloux et le gravier.

Encore une fois, il demanda : "Est-ce que ce pot est plein?".
Cette fois, sans hésiter et en choeur, les brillants élèves répondirent "Non! "
-"Bien ! " répondit le vieux prof.
Et comme s'y attendaient ses prestigieux élèves, il prit le pichet d'eau qui était sur la table et remplit le pot jusqu'à ras bord.
Le vieux prof leva alors les yeux vers son groupe et demanda : "Quelle grande vérité nous démontre cette expérience ?"

Pas fou, le plus audacieux des élèves, songeant au sujet de ce cours, répondit :

- "Cela démontre que même lorsque l'on croit que notre agenda est complètement rempli, si on le veut vraiment, on peut y ajouter plus de rendez-vous, plus de choses à faire "
-" Non, répondit le vieux prof, ce n'est pas cela. La grande vérité que nous démontre cette expérience est la suivante : si on ne met pas les gros cailloux en premier dans le pot, on ne pourra jamais les faire entrer tous, ensuite ".

Il y eut un profond silence, chacun prenant conscience de l'évidence de ces propos.
Le vieux prof leur dit alors :
" Quels sont les gros cailloux dans votre vie ?
votre santé ?
votre famille ?
vos ami(e)s ?
réaliser vos rêves ?
faire ce que vous aimez ?
apprendre ?
défendre une cause ?
vous relaxer ?
prendre le temps...?
ou... toute autre chose?

Ce qu'il faut retenir, c'est l'importance de mettre ses GROS CAILLOUX en premier dans sa vie, sinon on risque de ne pas réussir sa vie. Si on donne priorité aux peccadilles (le gravier, le sable), on remplira sa vie de peccadilles et on n'aura plus suffisamment de temps précieux à consacrer aux éléments importants de sa vie. Alors, n'oubliez pas de vous poser à vous-même la question : Quels sont les GROS CAILLOUX dans ma vie ? Ensuite, mettez-les en premier dans votre pot (vie)."

D'un geste amical de la main, le vieux professeur salua son auditoire et lentement quitta la salle.



Il était une fois, une île où tous les différents sentiments vivaient : le Bonheur, la Tristesse, le Savoir, ainsi que tous les autres, l'Amour y compris.

Un jour on annonça aux sentiments que l'île allait couler. Ils préparèrent donc tous leurs bateaux et partirent. Seul l'Amour resta.L'Amour voulait rester jusqu'au dernier moment.
Quand l'île fut sur le point de sombrer, l'Amour décida d'appeler à l'aide.

La Richesse passait à côté de l'Amour dans un luxueux bateau.
L'Amour lui dit, "Richesse, peux-tu m'emmener?" La Richesse répondit, "Non car il y a beaucoup d'argent et d'or sur mon bateau. Je n'ai pas de place pour toi."
L'Amour décida alors de demander à l'Orgueil, qui passait aussi dans un magnifique vaisseau, "Orgueil, aide moi je t'en prie !"
"Je ne puis t'aider, Amour. Tu es tout mouillé et tu pourrais endommager mon bateau," répondit l'Orgueil.
La Tristesse étant à côté, l'Amour lui demanda, "Tristesse, laisse moi venir avec toi.".
"Ooh... Amour, je suis tellement triste que j'ai besoin d'être seule !"
Le Bonheur passa aussi à côté de l'Amour, mais il était si heureux qu'il n'entendit même pas l'Amour l'appeler !

Soudain, une voix dit, "Viens Amour, je te prends avec moi."

C'était un vieillard qui avait parlé.L'Amour se sentit si reconnaissant et plein de joie qu'il en oublia de demander son nom au vieillard.
Lorsqu'ils arrivèrent sur la terre ferme, le vieillard s'en alla.
L'Amour réalisa combien il lui devait et demanda au Savoir "Qui m'a aidé?"
"C'était le Temps" répondit le Savoir.
"Le Temps?" s'interrogea l'Amour. "Mais pourquoi le Temps m'a-t-il aidé?"

Le Savoir sourit plein de sagesse et répondit : "C'est parce que seul le Temps est capable de comprendre combien l'Amour est important dans la Vie."



J'ai reçu un coup de fil d'un collègue à propos d'un étudiant. Il estimait qu'il devait lui donner un zéro a une question de physique, alors que l'étudiant réclamait un 20. Le professeur et l'étudiant se mirent d'accord pour choisir un arbitre impartial et je fus choisi.

Je lus la question de l'examen :" Montrez comment il est possible de déterminer la hauteur d'un building a l'aide d'un baromètre."

L'étudiant avait répondu : On prend le baromètre en haut du building, on lui attache une corde, on le fait glisser jusqu'au sol, ensuite on le remonte et on calcule la longueur de la corde. La longueur de la corde donne la hauteur du building.

L'étudiant avait raison vu qu'il avait répondu juste et complètement à la question. D'un autre côté, je ne pouvais pas lui mettre ses points : Dans ce cas, il aurait reçu son grade de physique alors qu'il ne m'avait pas montré de connaissances en physique.

J'ai proposé de donner une autre chance a l'étudiant en lui donnant six minutes pour répondre à la question, sachant que, pour la réponse, il devait utiliser ses connaissances en physique.

Après cinq minutes, il n'avait encore rien écrit. Je lui ai demande s'il voulait abandonner mais il répondit qu'il avait beaucoup de réponses pour ce problème et qu'il cherchait la meilleure d'entre-elles.

Je me suis excusé de l'avoir interrompu et lui ai demandé de continuer.

Dans la minute qui suivit, il se hâta et formula sa réponse : "On place le baromètre à la hauteur du toit. On le laisse tomber en calculant son temps de chute avec un chronomètre. Ensuite en utilisant la formule : x=gt²/2, on trouve la hauteur du building."

A ce moment, j'ai demande à mon collègue s'il voulait abandonner. Il me répondit par l'affirmative et donna presque 20 a l'étudiant.

En quittant son bureau, j'ai rappelle l'étudiant car il avait dit qu'il avait plusieurs solutions a ce problème.
- Hé bien, dit-il, il y a plusieurs façon de calculer la hauteur d'un building avec un baromètre. Par exemple, on le place dehors lorsqu'il y a du soleil. On calcule la hauteur du baromètre, la longueur de son ombre et la longueur de l'ombre du building. Ensuite, avec un simple calcul de proportion, on trouve la hauteur du building.
- Bien, lui répondis-je, et les autres.
- Il y a une méthode assez basique que vous allez apprécier. On monte les étages avec un baromètre et en même temps on marque la longueur du baromètre sur le mur. En comptant le nombre de trait, on a la hauteur du building en longueur de baromètre. C'est une méthode très directe. Bien sur, si vous voulez une méthode plus sophistiquée, vous pouvez prendre le baromètre a une corde, le faire balancer comme un pendule et déterminer la valeur de g au niveau de la rue et au niveau de toit. A partir de la différence de g la hauteur de building peut être calculée. De la même façon, on l'attache a une grande corde et en étant sur le toit, on le laisse descendre jusqu'a peu près le niveau de la rue. On le fait balancer comme un pendule et on calcule la hauteur du building à partir de la période de précession.

Finalement, il conclut :
- Il y a encore d'autres façons de résoudre ce problème. Probablement la meilleure est d'aller au sous-sol, frapper à la porte du concierge et lui dire : J'ai pour vous un superbe baromètre si vous me dites quelle est la hauteur du building.

J'ai ensuite demande a l'étudiant s'il connaissait la réponse que j'attendais.

Il a admis que oui mais qu'il en avait marre du collège et des professeurs qui essayaient de lui apprendre comment il devait penser.



Un petit garçon demande à sa mère :
- "Pourquoi pleures-tu ?"
- "Parce que je suis une femme" lui répond-elle.
- "Je ne comprend pas" dit-il.
Sa mère l'étreint et lui dit "Jamais tu ne réussiras à comprendre".

Plus tard le petit garçon demanda à son père
- "Pourquoi maman pleure-t-elle? Je ne comprends pas !"
- "Toutes les femmes pleurent sans raison" fût tout ce que son père pût lui dire.

Devenu adulte, il demanda à Dieu :
-"Seigneur, pourquoi les femmes pleurent-elles aussi facilement ?"
Et Dieu répondit :
"Quand j'ai fait la femme, elle devait être spéciale.
J'ai fait ses épaules assez fortes pour porter le poids du monde; et assez douces pour être confortables.
Je lui ai donné la force de donner la vie celle d'accepter le rejet qui vient souvent des enfants.
Je lui ai donné la force pour lui permettre de continuer quand tout le monde l'abandonne. Celle de prendre soin de sa famille en dépit de la maladie et de la fatigue.
Je lui ai donné la sensibilité pour aimer ses enfants d'un amour inconditionnel, même quand ces derniers l'ont blessée durement.
Je lui ai donné la force de supporter son mari dans ses défauts et de demeurer à ses côtés sans faiblir.
Et finalement je lui ai donné des larmes à verser quand elle en ressent le besoin.
Tu vois mon fils, la beauté d'une femme n'est pas dans les vêtements qu'elle porte, ni dans son visage, ou dans la façon de se coiffer les cheveux.
La beauté d'une femme réside dans ses yeux. C'est la porte d'entrée de son coeur - la place où l'amour réside.
Et c'est souvent par ses larmes que tu vois passer son coeur."



Histoires vraies :

Le terroriste irakien Khay Rahnajet reçut par la poste un paquet marqué "Retour à l'envoyeur", pour cause d'affranchissement insuffisant.
Oubliant qu'il s'agissait d'une bombe qu'il avait lui-même envoyé, il l'ouvrit et fut déchiqueté.

Deux voleurs du Michigan entrèrent chez un disquaire secouant nerveusement leurs revolvers. Le premier cria :
- Personne ne bouge !
Quand son partenaire bougea, le premier bandit effrayé le descendit.

Une femme signala que sa voiture avait été volée et indiqua qu'il y avait un téléphone de voiture. Le policier qui notait sa déposition appela le numéro et dit au type qui répondit qu'il avait lu la petite annonce dans le journal et voulait acheter la voiture. Ils arrangèrent un rendez-vous et le voleur fut arrêté.



Deux hommes, tous deux gravement malades, occupent la même chambre d'hôpital.
L'un doit s'asseoir dans son lit une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit est à côté de la fenêtre de la chambre. L'autre doit passer ses journées couché sur le dos. Les deux compagnons parlent des heures. Ils parlent de leurs familles, se décrivent leur maison, leur travail et les endroits où ils ont été en vacances.
Chaque après-midi, quand l'homme près de la fenêtre s'assoit, il décrit à son compagnon ce qu'il voit dehors.

L'homme, dans l'autre lit, vit pour ces courtes périodes où son monde est égayé par les descriptions des activités et des couleurs du monde extérieur. La chambre donne sur un parc avec un lac : les canards jouent sur l'eau tandis que les enfants font voguer leurs bateaux, les amoureux marchent bras dessus-bras dessous parmi les fleurs. Au loin, on peut apercevoir la ville.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrit ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre ferme les yeux et imagine les scènes. Un après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une fanfare qu passe par là. Bien que l'autre homme ne puisse l'entendre, il la voit avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon la décrit de façon vivante.
Les jours et les semaines passent.....

Un matin, l'infirmière trouve l'homme près de la fenêtre mort paisiblement dans son sommeil. Peu après, son compagnon demande s'il peut être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière est heureuse de lui accorder cette petite faveur. Une fois seul, lentement, le malade se soulève pour jeter son premier coup d'œil dehors. Tout ce qu'il voit, est un mur !
Par la suite, il demande à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui a dépeint une réalité toute autre. L'infirmière lui dit alors que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Sans doute a-t-il voulu vous encourager, conclut-elle.

Epilogue :
- Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
- La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur partagé s'en trouve doublé.
- Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
- Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.




Une histoire de marteau :
Celui-ci veut accrocher un tableau. Il possède un clou mais pas de marteau.
Le voisin en a un, que notre homme décide d'emprunter.
Mais voilà qu'un doute le saisit. Et si le voisin s'avisait de refuser ? Hier, c'est tout juste s'il a répondu d'un vague signe de tête quand je l'ai salué. Peut-être était-il pressé ? Mais peut-être a-t-il fait semblant d'être pressé parce qu'il ne m'aime pas ! Et pourquoi ne m'aimerait-il pas ? J'ai toujours été fort civil avec lui, il doit s'imaginer des choses. Si quelqu'un désirait emprunter un de mes outils à moi, je le prêterais volontiers. Pourquoi refuse-t-il de me prêter son marteau, hein ? Comment peut-on refuser un petit service de cette nature ? Ce sont les gens comme lui qui empoisonnent la vie de tout un chacun ! Il s'imagine sans doute que j'ai besoin de lui. Tout ça parce que Môssieu possède un marteau. Je m'en vais lui dire ma façon de penser, moi ! Et notre homme se précipite chez le voisin, sonne à la porte et, sans laisser le temps de dire un mot au malheureux qui lui ouvre la porte, s'écrie, furibond :
"Eh gardez-le votre sale marteau, espèce de malotrus !"




La distance standard entre 2 rails de chemin de fer aux US est de 4 pieds et 8,5 pouces. C'est un chiffre particulièrement bizarre.

Pourquoi cet écartement a-t-il été retenu ? Parce que les chemins de fer US ont été construits de la même façon qu'en Angleterre, par des ingénieurs anglais expatriés, qui ont pensé que c'était une bonne idée car ça permettait également d'utiliser des locomotives anglaises.
Pourquoi les anglais ont-ils construit les leurs comme cela ? Parce que les premières lignes de chemin de fer furent construites par les ingénieurs qui construisirent les tramways, et que cet écartement était alors utilisé.
Pourquoi ont-ils utilisé cet écartement ? Parce que les personnes qui construisaient les tramways étaient les mêmes qui construisaient les chariots et qu'ils ont utilisé les mêmes méthodes et les mêmes outils.
Pourquoi les chariots utilisent un tel écartement ? Et bien, parce que partout en Europe et en Angleterre les routes avaient déjà des ornières et un espacement diffèrent aurait causé la rupture de l'essieu du chariot.
Pourquoi ces routes présentaient elles des ornières ainsi espacées ? Les premières grandes routes en Europe ont été construites par l'empire romain pour accélérer le déploiement des légions romaines.
Pourquoi les romains ont ils retenu cette dimension ? Parce que les premiers chariots étaient des chariots de guerre romains. Ces chariots étaient tirés par deux chevaux. Ces chevaux galopaient côte a côte et devaient être espacés suffisamment pour ne pas se gêner. Afin d'assurer une meilleure stabilité du chariot, les roues ne devaient pas se trouver dans la continuité des empreintes de sabots laissées par les chevaux, et ne pas se trouver trop espacées pour ne pas causer d'accident lors du croisement de deux chariots.

Nous avons donc maintenant la réponse a notre question d'origine : L'espacement des rails US (4 pieds et 8 pouces et demi) s'explique parce que 2000 ans auparavant, sur un autre continent, les chariots romains étaient construits en fonction de la dimension de l'arrière train des chevaux de guerre.

Et maintenant,. Iil y a une extension intéressante de cette histoire. Quand nous regardons la navette spatiale américaine sur son pas de tir, nous pouvons remarquer les deux réservoirs additionnels attachés au réservoir principal. La société THIOKOL fabrique ces réservoirs additionnels dans leur usine de l'UTAH. Les ingénieurs qui les ont conçus auraient bien aimé les faire un peu plus larges, mais ces réservoirs devaient être expédiés par train jusqu'au site de lancement. La ligne de chemin de fer entre l'usine et Cap Canaveral emprunte un tunnel sous les montagnes rocheuses. Les réservoirs additionnels devaient pouvoir passer dans ce tunnel. Le tunnel est légèrement plus large que la voie de chemin de fer, et la voie de chemin de fer est à peu près aussi large que les arrières train de deux chevaux.

Conclusion : une contrainte de conception du moyen de transport le plus avancé au monde est la largeur d'un cul de cheval !!!! Les spécifications et la bureaucratie vivront pour toujours.

Eric Billaud
Nantes - France