(Numéro 98 -
Cyberdiffusion du 16-02-2003) LE MOT DE LA SEMAINE EST :
"amour"
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Magritte
L'amour est aveugle dit-on !
"- L'amour est dangereux, dit-il. - Très, renchérit l'ange. Et alors ?"
Paulo Coelho - La cinquème montagne
"Le point commun entre tous les hommes que j'ai aimés ? Moi ! "
Jeanne Moreau
"On aime parce qu'on aime. Il n'y a aucune raison pour aimer."
Paulo Coelho - L'alchimiste
"Aimer ce n'est pas renoncer à sa liberté, c'est lui donner un sens."
Marc Lévy - Où es-tu ?
le mot |
les échos|
pour finir |
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : "haine"
"Quand la haine vient aux femmes, que Dieu protège ceux qui les ont bafouées."
Henri Gougaud - L'homme à la vie inexplicable
"Quand on s'est connus, ma femme et moi, on était tellement timides tous les deux qu'on osait pas se regarder. Maintenant on ne peut plus se voir."
Raymond Devos
"Aucun psychanalyste ne vous dira que l'homme est bon. Notre moteur, c'est la haine."
Ali Magoudi (psychanalyste) – envoi de Laurence V.
ET POUR FINIR
A Bagdad, les foules sont dans la rue en train de manifester...: " A bas Clinton ! A bas Clinton.!.."
Un journaliste intervient et leur dit " C'est plus Clinton, c'est Bush qui est président des Etats Unis." Et un manifestant lui répond... "Tu nous vois gueuler : "A bas Bush ! A bas Bush !!? " POST-SCRIPTUM
Mon Dieu, je ne crois pas en toi, je voudrais te parler tout de même. J'ai bien parlé aux étoiles, bien que je les sache sans vie, Aux plus humbles des animaux, quand je les savais sans réponse, Aux arbres qui, sans le vent, seraient muets comme la tombe. Je me suis parlé à moi-même, quand je ne sais pas bien si j'existe. Je ne sais si tu entends nos prières, à nous les hommes, Je ne sais si tu as envie de les écouter. Si tu as, comme nous, un coeur qui est toujours sur le qui-vive Et des oreilles ouvertes aux nouvelles les plus différentes Je ne sais pas si tu aimes à regarder par ici. Pourtant je voudrais te remettre en mémoire la planète terre Avec ses fleurs, ses cailloux, ses jardins et ses maisons Avec tous les autres et nous qui savons bien que nous souffrons. Je veux t'adresser sans tarder ces humbles paroles humaines Parce qu'il faut que chacun tente à présent tout l'impossible. Même si tu n'es qu'un souffle d'il y a des milliers d'années Une grande vitesse acquise Une durable mélancolie Qui ferait tourner encore les sphères dans leur mélodie Je voudrais, mon Dieu sans visage et peut-être sans espérance Attirer ton attention parmi tant de ciels vagabonde Sur les hommes qui n'ont pas de repos sur la planète.
Jules Supervielle (1884-1960)- Prière à l'inconnu
http://www.franceweb.fr/poesie/poetesfr.htm BONNE SEMAINE
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