(Numéro 71 - Cyberdiffusion du 09-06-2002)


LE MOT DE LA SEMAINE EST :  "con"

C'est un peu facile de lier "con" et "science" mais pourquoi refuserait-on toujours la facilité ?
(L'image, c'est parce que, bien entendu, le con est toujours au travail.)

"Le con ne perd jamais son temps, il perd toujours celui des autres."
Frédéric Dard
"Non, je ne suis pas le dernier des cons" déclara-t-il en désignant la longue file qui le suivait."
Jean-Louis Fournier Grammaire française et impertinente
On attribue au Général De Gaulle cette phrase :
Alors que son secrétaire aurait murmuré en passant à côté de lui : "Mort aux cons !"
"Vaste programme... " aurait répondu le general.
Charles de Gaulle
le mot | les échos| pour finir |
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : science
La science génère le progrès. Et le progrès, c'est qu'il y a eu beaucoup de réponses.

Qu'est-ce que la science ? C'est de chercher les yeux bandés, dans une pièce obscure, un chat noir.

Et qu'est-ce que la philosophie ? C'est de chercher les yeux bandés, dans une pièce obscure, un chat noir qui ne s'y trouve pas.

Et qu'est-ce que la dialectique matérialiste socialiste ? C'est de chercher les yeux bandés, dans une pièce obscure, un chat noir qui ne s'y trouve pas et de s'écrier: j'ai trouvé !
Anonyme – envoi de Gabor K.
"S'il fallait tenir compte des services rendus à la science, la grenouille occuperait la première place."
Claude Bernard (biologiste) – envoi de Jacky S.
"Une infusion de Vérité, c'est ce qu'il y a de meilleur pour faire digérer la science."
Pierre Dac – envoi de Virginie C.
"Ceux qui ne savent rien en savent toujours autant que ceux qui n'en savent pas plus qu'eux."
Pierre Dac – envoi de Suzanne T.
"J'éprouve l'émotion la plus forte devant le mystère de la vie. Ce sentiment fonde le beau et le vrai, il suscite l'art et la science. Si quelqu'un ne connaît pas cette sensation ou ne peut plus ressentir étonnement ou surprise, il est un mort vivant et ses yeux sont désormais aveugles."
Albert Einstein (1879 - 1955) – envoi de Françoise de S.

ET POUR FINIR
Un touriste américain visite un kibboutz en Israël un jour de grande chaleur.
Il est prêt à succomber, lorsqu'il arrive devant une charmante petite maison à la porte de laquelle est assis un homme âgé, pionnier bien conservé.
- Hello, pourriez-vous avoir la gentillesse de me donner boire ?
- Bien sûr, entrez, je vous en prie.
L'américain entre, se désaltère, puis examine les lieux d'un oeil bienveillant :
- C'est mignon, chez vous. Et vous avez combien de terrain ?
- Oh, environ un quart d'hectare devant la maison et un, hectare derrière.
- Moi, je suis du Texas, vous connaissez ? Quand je prend ma voiture le matin pour faire le tour de mes terres, je n'ai pas terminé le soir même.
Alors le pionnier, malicieux :
- Oui, moi aussi, j'ai déjà eu une voiture comme celle-là.

POST-SCRIPTUM

(...)
Un soir, t'en souvient-il ? Nous voguions en silence ;
On n'entendait au loin, sur l'onde et sous les cieux,
Que le bruit des rameurs qui frappaient en cadence
Tes flots harmonieux.

Tout à coup des accents inconnus à la terre
Du rivage charmé frappèrent les échos ;
Le flot fut attentif, et la voix qui m'est chère
Laissa tomber ces mots :

« Ô temps, suspends ton vol ! Et vous, heures propices,
Suspendez votre cours ! Laissez-nous savourer les rapides délices
Des plus beaux de nos jours
(...)
Aimons donc, aimons donc ! De l'heure fugitive,
Hâtons-nous, jouissons ! L'homme n'a point de port,
Le temps n'a point de rive ; Il coule, et nous passons ! »



Lamartine
Le Lac
BONNE SEMAINE


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