(Numéro 37 - Cyberdiffusion du 23-09-2001)

LE MOT DE LA SEMAINE EST :  vérité (1)

On la cherche, on la trouve, elle s'échappe !
"La vérité est une. Le mensonge est multiple. La partie n'est pas égale."
(Jean-François Deniau - Ce que je crois)
"S'il y avait une seule vérité, on ne pourrait pas faire cent toiles sur un même thème."
(Pablo Picasso) "La vérité vaut bien qu'on passe quelques années sans la trouver."
(Jules Renard ; 1864-1910)
"La seule chose qu'on ne peut pas embellir sans qu'elle en périsse, c'est la vérité." (Jean Rostand)
 
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LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE :
Je souhaite envoyer mes plus profonds remerciements à tous ceux qui se sont associés par la pensée, par leur présence ou par un envoi de message à l'adieu à Caroline. Chacun de ces signes est une petite fenêtre ouverte sur l'avenir à reconstruire.
Je garde pour moi les messages que j'ai reçus à cette occasion. Ils rentrent dans un coin secret de mon grenier. Par exception, je vous restitue un petit poème de Prévert qui, comme beaucoup de ses poèmes, atteint le cœur avec des mots simples.
Le bonheur est parti
on le demande ailleurs
mais la terre est trop petite
pour un trop grand malheur
le bonheur en partant
a dit qu'il reviendrait.
Jacques Prévert (envoi de Carmen B.)
 
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ET POUR FINIR
COMMUNICATION disiez-vous ?
Une histoire de marteau :

Celui-ci veut accrocher un tableau. Il possède un clou mais pas de marteau. Le voisin en a un, que notre homme décide d'emprunter.
Mais voilà qu'un doute le saisit. Et si le voisin s'avisait de refuser ? Hier, c'est tout juste s'il a répondu d'un vague signe de tête quand je l'ai salué. Peut-être était-il pressé ? Mais peut-être a-t-il fait semblant d'être pressé parce qu'il ne m'aime pas ! Et pourquoi ne m'aimerait-il pas ? J'ai toujours été fort civil avec lui, il doit s'imaginer des choses. Si quelqu'un désirait emprunter un de mes outils à moi, je le prêterais volontiers. Pourquoi refuse-t-il de me prêter son marteau, hein ? Comment peut-on refuser un petit service de cette nature ? Ce sont les gens comme lui qui empoisonnent la vie de tout un chacun ! Il s'imagine sans doute que j'ai besoin de lui. Tout ça parce que Môssieu possède un marteau. Je m'en vais lui dire ma façon de penser, moi ! Et notre homme se précipite chez le voisin, sonne à la porte et, sans laisser le temps de dire un mot au malheureux qui lui ouvre la porte, s'écrie, furibond :

"Eh gardez-le votre sale marteau, espèce de malotrus !"

(Paul WATZLAWICK ; Faites vous-même votre malheur)
BONNE SEMAINE



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