(Numéro 22 - Cyberdiffusion du 08-04-2001)

LE MOT DE LA SEMAINE EST :  chance


"Les chanceux sont ceux qui arrivent à tout ; les malchanceux, ceux à qui tout arrive."
(Eugène Labiche)
"L'homme qui a eu le moins de chance dans sa vie, c'est Youri Gagarine : il est parti d'URSS, il a fait dix-sept fois le tour de la terre … et il est retombé en URSS."
(Coluche)
"Je crois à la chance : sinon comment expliquer le succès de ceux que vous n'aimez pas ?"
(Jean Cocteau)
"(en formule 1) la chance et malchance n'existent pas. Cette dernière n'est autre que la somme d'éléments ou de situations que nous n'avons pas su ou pu prévoir."
(Enzo Ferrari)
 
début | les échos| pour finir
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : intelligence
Est-ce un signe? Le mot INTELLIGENCE a déclenché du tac au tac de nombreux envois. (ne pas confondre avec TAC'O'TAC où même en grattant on ne risque pas de trouver d'intelligence.)

"la télévision réveille l'émotion sans déranger l'intelligence
.(anonyme) - envoi de Pierre B. de Verdun
"L'honnêteté est rarement une marque d'intelligence, mais c'est toujours une preuve de bon sens"
(Auguste Detoeuf) -- envoi d'Annick W. de Dampierre sur Loire
Et ce joli mot que les militaires me pardonneront de rappeler et lui pardonneront peut-être :
"Il est vrai que, parfois, les militaires s'exagérant l'impuissance relative de l'intelligence, négligent de s'en servir."
(Charles de Gaulle)
 
début | les échos| pour finir
ET POUR FINIR

Deux hommes, tous deux gravement malades, occupent la même chambre d'hôpital.
L'un doit s'asseoir dans son lit une heure chaque après-midi afin d'évacuer les sécrétions de ses poumons. Son lit est à côté de la fenêtre de la chambre. L'autre doit passer ses journées, couché sur le dos. Les deux compagnons parlent des heures. Ils parlent de leurs familles, se décrivent leur maison, leur travail et les endroits où ils ont été en vacances. Chaque après-midi, quand l'homme près de la fenêtre s'assoit, il décrit à son compagnon ce qu'il voit dehors.
L'homme, dans l'autre lit, vit pour ces courtes périodes où son monde est égayé par les descriptions des activités et des couleurs du monde extérieur. La chambre donne sur un parc avec un lac : les canards jouent sur l'eau tandis que les enfants font voguer leurs bateaux, les amoureux marchent bras dessus-bras dessous parmi les fleurs. Au loin, on peut apercevoir la ville.
Pendant que l'homme près de la fenêtre décrit ces détails, l'homme de l'autre côté de la chambre ferme les yeux et imagine les scènes. Un après-midi, l'homme près de la fenêtre décrit une fanfare qui passe par là. Bien que l'autre homme ne puisse l'entendre, il la voit avec les yeux de son imagination, tellement son compagnon la décrit de façon vivante. Les jours et les semaines passent.....

Un matin, l'infirmière trouve l'homme près de la fenêtre mort paisiblement dans son sommeil. Peu après, son compagnon demande s'il peut être déplacé à côté de la fenêtre. L'infirmière est heureuse de lui accorder cette petite faveur. Une fois seul, lentement, le malade se soulève pour jeter son premier coup d'œil dehors. Tout ce qu'il voit, est un mur !
Par la suite, il demande à l'infirmière pourquoi son compagnon de chambre lui a dépeint une réalité toute autre. L'infirmière lui dit alors que l'homme était aveugle et ne pouvait même pas voir le mur.
Sans doute a-t-il voulu vous encourager, conclut-elle.

Epilogue :
- Il y a un bonheur extraordinaire à rendre d'autres heureux, en dépit de nos propres épreuves.
- La peine partagée réduit de moitié la douleur, mais le bonheur partagé s'en trouve doublé.
- Si vous voulez vous sentir riche, vous n'avez qu'à compter, parmi toutes les choses que vous possédez, celles que l'argent ne peut acheter.
- Aujourd'hui est un cadeau, c'est pourquoi on l'appelle présent.

BONNE SEMAINE


continuer avec : choix
continuer avec : chemin
continuer avec : ascension