(Numéro 151 - Cyberdiffusion du 18-04-2004)

CITATION DE LA SEMAINE :  "culture"




"La culture... ce qui a fait de l'homme autre chose qu'un accident de l'univers."
André Malraux (1901-1976)
"La pratique du reader's digest reflète fidèlement les tendances profondes de notre temps et me fait penser qu'un jour toute la culture passée sera complètement réécrite et complètement oubliée derrière son rewriting. Les adaptations cinématographiques et théâtrales des grands romans ne sont que reader's digest sui generis."
Milan Kundera
Jacques et son maître (Introduction à une variation),
« Elle m'avait dit un jour :
- Chéri, est-ce que tu savais qu'oroscope, idrogène, ipocrite et arpie ne sont pas dans le dictionnaire ? »
Sacha Guitry (1885-1957)
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : "pardon"
"Je pardonne toujours les injures mais je n'oublie jamais les dates."
François Mauriac (1885 - 1970)
Envoi de Suzanne T.
"Les femmes pardonnent tout... sinon la race humaine serait éteinte depuis longtemps."
Robert Heinlein (romancier américain)
ET POUR FINIR PAR UNE HISTOIRE
Un client arrive pour entrer dans une petite boutique et voit une affiche sur la porte:
« DANGER - PRENEZ GARDE AU CHIEN! »
Il ouvre la porte et voit un vieux chien gros et paresseux couché par terre dormant profondément. Il s'approche du caissier et demande:
- Est-ce que c'est de ce chien là que les gens devraient se méfier?
- Oui monsieur!
Le client éclate alors d'un rire fou. Il poursuit:
- Voyons, ce chien n'a rien de dangereux, pourquoi cette affiche dans la porte?
J'ai mis cette affiche parce que les gens n'arrêtaient pas de trébucher à cause du chien!
le mot | les échos| pour finir| post-scriptum
POST-SCRIPTUM EN FORME DE POESIE

Je suis debout au bord de la plage.
Un voilier passe dans la brise du matin et part vers l’océan.
Il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu’à ce qu’il disparaisse à l’horizon.
Quelqu’un, à mon côté, me dit :
« il est parti. »
Parti vers où ?
Parti de mon regard, c’est tout !
Son mât est toujours aussi haut.
Sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où, quelqu’un auprès de moi dit :
« Il est parti »,
Il y en a d’autres qui, le voyant poindre à l’horizon et venir vers eux,
S’exclament avec joie : « le voilà » !
C’est ça, la mort.
Il n’y a pas de mort, il y a des vivants sur les deux rives.

William Blake
envoi d'Anne B.

BONNE SEMAINE



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