(Numéro 142 - Cyberdiffusion du 15-02-2004)

LE MOT DE LA SEMAINE EST :  "peur"




"Où serait le mérite, si les héros n'avaient jamais peur ?"
Alphonse Daudet (1840-1897)
Tartarin de Tarascon
"On peut aisément pardonner à l'enfant qui a peur de l'obscurité; la vraie tragédie de la vie, c'est lorsque les hommes ont peur de la lumière. "
PLATON (vers 427-347 av. J.-C.)
Et ce roccourci.
"Voyant le lit vide, elle le devint."
Attribué à Ponson du Terrail
LES ECHOS DE LASEMAINE DERNIERE : "opinion"
"Les fausses opinions ressemblent à la fausse monnaie qui est frappée d'abord par de grands coupables et dépensée ensuite par d'honnêtes gens qui perpétuent le crime sans savoir ce qu'ils font. "
Joseph de Maistre - envoi de Delphine M.
"L'opinion des autres sur moi ne m'importe qu'en fonction de la mienne sur eux."
Louis Scutenaire (1905-1987)
Mes inscriptions
"Je viens de rencontrer M. X. … Nous avons échangé nos idées, Je me sens tout bête."
Heinrich Heine
ET POUR FINIR PAR UNE HISTOIRE
Charlie Chaplin et Einstein conversaient ensemble :
- Ce que j'admire chez vous, c'est que votre art est international, déclarait Einstein à l'artiste. Tout le monde vous comprend.
- Mais, répond Charlot, votre gloire est encore plus méritoire : tout le monde vous admire et pourtant personne ne vous comprend !


le mot | les échos| pour finir| post-scriptum
POST-SCRIPTUM EN FORME DE POESIE
Une avalanche de bonnes réponses pour la poésie de la semaine dernière qui était de Verlaine. Je cite un correspondant lettré :
En réponse à la strophe manquante : Il s’agit d’un poème de Verlaine (extrait de Romances sans paroles) avec une épitaphe de Rimbaud “il pleut doucement sur la ville”, à laquelle vient répondre la rime isolée du second vers. Dans le discours savant, on dit que Verlaine joue sur la “paronomase” : il pleure et il pleut.

Il pleure dans mon coeur
Comme il pleut sur la ville;
Quelle est cette langueur
Qui pénètre mon cœur ?

Ô bruit doux de la pluie
Par terre et sur les toits
.......
Paul Verlaine
Et pour cette semaine, pas de concours. Un poème pris sur le site : http://digilander.iol.it/cnichele/index_fr.htm (à visiter). Amour éperdu de la Saint Valentin ?

Mourir, ne plus toucher la terre, ne plus respecter ses règles ni ses rythmes.
Mourir, vivre libre dans l'air et dans le temps.
Mourir, aimer sans limites et sans défauts.
Mourir, vivre sans douleurs et sans souffrances.
Mourir, sourire à soi-même et aux autres.
Mourir, vivre dans la lumière.
Mourir, avoir l'éternité à disposition pour boire un café.
Mourir, vivre.

BONNE SEMAINE